Debout devant ses agresseurs de Guylaine Lebreux

  • Pascale

Éditions LES ÉDITEURS RÉUNIS

Parution 2018

Pages 272

 

 

 

À propos de l'auteure

Ayant grandi à Grande-Rivière en Gaspésie, Guylaine Lebreux quitte son village natal à l’âge de 17 ans afin de poursuivre des études en psychoéducation à Sherbrooke. Elle se donne alors la mission d’aider les autres à se sortir de toutes formes de traumatisme.

Avec Debout devant ses agresseurs, Guylaine nous livre l’histoire vraie et poignante de la dénonciation de ses bourreaux et de la reconstruction de son identité. Un réel message d’espoir qui touche droit au cœur. (Source)

Quatrième de couverture

Toute jeune, Guylaine Lebreux est agressée sexuellement à répétition par des membres de sa parenté. Ces horribles abus la privent dès lors d’une enfance harmonieuse et lui laissent des séquelles inimaginables qui la hanteront longtemps, ayant sérieusement entravé le développement de son estime personnelle.

Après avoir courageusement dénoncé ses agresseurs plusieurs années plus tard, la victime réussit, au terme d’interminables procédures judiciaires, à les faire mettre derrière les barreaux. Mais son parcours ne se termine pas ainsi : afin de faire entièrement la paix avec le passé, elle poursuit toujours les quatre hommes qui ont commis l’indicible.

Ce témoignage est le récit d’une petite fille brisée et détruite par les terribles sévices que lui ont infligés des gens en position d’autorité et en qui elle avait confiance. C’est aussi le combat d’une adolescente qui se croyait perdue, mais qui a choisi de ne pas se laisser abattre. Enfin, c’est le triomphe d’une femme qui est passée, non sans heurts, de la détresse à la sérénité.

Mon avis

J'ai rencontré l'auteure au Salon du livre de Sherbrooke. Nous avons discuté et j'ai pris une photo d'elle avec Isabelle et Mireille Grenier (Les jumelles martyres). Elles sont toutes les trois très sympathiques.

 

Après la séparation de ses parents, la petite Guylaine est partie vivre avec son père, son frère et plus tard sa sœur cadette chez leurs grands-parents paternels et leurs nombreux enfants. Dans cette famille, Guylaine se sentait comme une pièce rapportée, tout juste tolérée. Elle n'était pas respectée et était le mouton noir de la famille. Déjà que cela n’est pas facile à vivre pour personne, ça l'est encore moins pour une petite fille, mais le pire arrivera par la suite, car elle subira de nombreuses agressions sexuelles par non pas un membre de sa famille, mais par six d’entre eux !

À onze ans, elle avait très peur d’être approchée par des hommes, elle craignait de se faire agresser sexuellement. Elle était toujours aux aguets, méfiante. Elle essayait de ne pas se faire remarquer pour passer inaperçue et ainsi éviter la maltraitance.

Il y a un passage qui m’a beaucoup parlé. Son père voulait un garçon et quand il a appris que sa femme a accouché d’une fille, il n’a même pas voulu aller la voir à l’hôpital. Ça a été la même chose lors de ma naissance. Ça fait beaucoup de peine à entendre. J’ai également été élevée par mes grands-parents, mais contrairement à Guylaine, ils se sont très bien occupés de moi.

Ce traumatisme que Guylaine a subi a profondément modifié sa personnalité et sa vie à tout jamais. Pendant une partie de son existance, elle a involontairement reproduit certaines dynamiques de son passé. Elle se perdait et n’arrivait pas à se sentir bien dans sa tête et son cœur. C’est malheureusement difficile de faire autrement avec tout ce qui lui est arrivé. Je suis certaine que les agresseurs n'ont eu aucun remords de l’avoir brisée. J’ai trouvé Guylaine très courageuse d’avoir réussi à s’aimer, se respecter et s'estimer. Ça a été un travail de longue haleine, mais ça en a valu la peine.

Ce témoignage poignant montre de quoi sont capables les hommes. Utiliser un enfant pour son plaisir personnel sans réfléchir aux conséquences pour ce dernier et ensuite ne pas admettre ses actes me fâche au plus haut point. Je trouve également que la justice est beaucoup trop clémente avec ce type de personne. Ne faire que quelques mois ou très peu d’années de prison est ridicule pour de tels actes, surtout que les victimes, elles, en subiront les conséquences toute leur vie.

Comme le dit la quatrième de couverture, Guylaine nous donne par son histoire un réel message d’espoir qui touche droit au cœur. Je trouve que cela résume parfaitement ce livre.

Le petit +

CAVAC : Les Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) sont présents dans toutes les régions du Québec.

Je remercie Les éditions JCL et

Virgolia Communication pour ce partenariat.

 

Les éditions JCL
ML

P.S. : Si vous voyez une faute d'orthographe, dites-le-moi en commentaire. Merci

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