Station Eleven d'Emily St. John Mandel

Éditions Alto

Parution 2016

Pages 432

À propos de l'auteure
Station Eleven a valu à son auteure Emily St. John Mandel d'être nominée aux PEN/Faulkner Award et Baileys Women's Prize for Fiction, et d'être finaliste du National Book Award 2014.

Un mot sur la couverture

Je trouvais cette couverture très belle en photo, mais en vrai elle est magnifique. Le gris se marie parfaitement bien avec le titre et les fines lignes dorées. J'ai également aimé la souplesse du livre. Il est très agréable à tenir en main ce qui est un plus pour la lecture.

Quatrième de couverture

Le premier jour
Éclosion de la grippe géorgienne. On estime qu’elle pourrait contaminer 99% de la population.

Deux semaines plus tard
La civilisation s’est effondrée.

Vingt ans après
Une troupe présente des concerts et des pièces de théâtre aux communautés regroupées dans des campements de fortune. La vie semble de nouveau possible. Mais l’obscurantisme guette, menaçant les rêves et les espérances des survivants.

Mon avis

Cela faisait quelque temps que j'étais attirée par les livres des éditions Alto. Je trouve leurs couvertures incroyablement étonnantes et attractives.

J'ai choisi comme première lecture "Station Eleven", une dystopie qui se passe dans un monde postapocalyptique. Un sujet que j'aime particulièrement.

Le personnage d'Arthur Leander est le lien entre tous les personnages du livre. Tous l'ont côtoyé de près ou de loin à un moment donné de leur vie. D'ailleurs, le livre commence par son décès en pleine représentation du Roi Lear de Shakespeare à Toronto, au moment où l'épidémie de grippe de Géorgie arrive aux portes de la ville.

La Symphonie Itinérante est une troupe d'acteurs et de musiciens qui voyagent de ville en ville pour divertir et faire connaître Shakespeare dans un monde qui doit apprendre à se reconstruire. Kirsten, qui fait partie de cette troupe, collectionne tout ce qui lui rappelle Arthur Leander. Cet acteur qu'elle appréciait lui avait offert deux tomes d'une bande dessinée appelée Station Eleven qu'elle garde toujours aussi précieusement malgré les années. 

Je ne suis pas fan de théâtre, mais l'histoire a réussi à m'intéresser à cet art et à une réflexion à ce sujet. Ce n'est pas parce que le monde comme nous le connaissons a disparu que le divertissement et l'Art n'ont plus leur place. Il est de notre devoir de transmettre ce savoir de l'Ancien Monde avant qu'il ne tombe dans l'oubli.

Ce roman est une très belle réussite. J'ai été enchantée par cette lecture pleine d'espoir qui livre une réflexion passionnante sur deux mondes totalement différents.

Le petit +
Voici quelques sujets en rapport avec l'histoire du livre :

Le Roi Lear

William_Shakespeare

Le site de l'auteure

Merci aux Éditions Alton pour ce partenariat.

P.S. : Si vous voyez une faute d'orthographe, dites-le-moi en commentaire. Merci