L'enfer derrière les barreaux de Stéphane G. Zbikowski et Françoise Soucy

Éditions Les éditions JCL

Parution 2017

Pages 384

ISBN 9782894315477

 

 

 

 

 

 

Quatrième de couverture

Un cauchemar de trois ans pour un crime qu'il n'a pas commis...

En décembre 1994, la vie du Québécois Stéphan G. Zbikowski tourne au drame. Pensant amorcer avec sa famille une carrière prometteuse dans le concassage du quartz au Vénézuéla, il est vite arrêté pour avoir transporté des contenants qui, à son insu, avaient été remplis de cocaïne.

Malgré l’absence de preuves, Stéphan est incarcéré à La maxima de Carabobo, surnommée « Le Monstre », où les détenus sont confinés dans de minuscules cellules surpeuplées, infectes et insalubres. L’endroit lugubre est infesté de moustiques, de coquerelles et de rats. Les hommes sont sauvagement battus et vivent comme des bêtes dans la noirceur quasi totale.

Alors que sa mère tente l’impossible pour le libérer de ce calvaire, personne ne peut avoir la certitude qu’il en sortira vivant…

L’espoir succède au désespoir dans ce témoignage poignant qui nous fait voir notre liberté d’un nouvel œil et apprécier la proximité de ceux qui nous sont chers.

Mon avis

J'aime beaucoup lire des témoignages et le thème de ce livre m'a tout de suite interpelé. Je me suis demandé ce qui avait pu se passer pour que l'auteur soit incarcéré dans la pire prison au monde. 

Stéphane nous raconte comment sa vie a basculé alors qu'il était au Vénézuéla en 1994. Pour faire plaisir à son père, il l'avait aidé à transporter des contenants dont il apprit lors de son arrestation qu'ils étaient remplis de cocaïne. Il se retrouve alors inculpé du pire crime possible dans ce pays rempli de corruption. Pour les représentants de l'ordre, c'est une des plus grosses prises du pays.

Il a bon clamer son innocence et malgré l'absence de preuves, personne ne le croit et comme la présomption d'innocence n'est pas appliquée dans ce pays, il se trouve traité comme s'il était coupable et mis en prison. Et quelle prison ! Il se trouvera dans "La maxima de Carabobo" surnommée "Le Monstre" à cause des conditions de détention épouvantables. Dans cette prison surpeuplée, remplie de moustiques et complètement insalubre se retrouvent les prisonniers les plus dangereux du pays. Ces détenus y sont mieux armés que les gardiens de la prison.

Ce témoignage fait vraiment froid dans le dos. Certains passages de ce livre m'ont complètement révoltée. Comment peux-ton laisser des êtres humains dans de telles conditions et leur faire vivre de telles humiliations. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Stéphane et ses codétenus. J'aurais aimé apprendre ce qui était arrivé à ces derniers à la suite du départ de Stéphane.

Heureusement sa maman Françoise et sa femme sont à ses côtés pour l'aider à tenir le coup en lui apportant de la nourriture et leur soutien. Françoise nous partage dans ce livre que ce qu'elle a vécu ainsi que toutes les démarches qu'elle a entreprises pour faire libérer son fils. En tant que maman, j'imagine la douleur qu'elle a dû ressentir et la peur de ne pas savoir si son fils est toujours en vie. Comme elle, je me serais battue jusqu'au bout pour lui. J'aurais tout fait pour qu'il garde espoir.

Après avoir lu ce témoignage, je me dis que nos prisons sont des prisons cinq étoiles comparées à celles du Vénézuéla. Ce livre porte bien son nom, c'est bien l'enfer derrière les barreaux qu'a vécu Stéphane. Heureusement, même s'il ne pourrait jamais oublier, il vit maintenant avec sa famille.

Je remercie Les éditions JCL et

Virgolia Communication pour ce partenariat.

 

Les éditions JCL
ML

P.S. : Si vous voyez une faute d'orthographe, dites-le-moi en commentaire. Merci

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