Kate Blair - Entrevue / Interview
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Il y a quelques jours, j'ai eu l'opportunité de poser quelques questions à Kate Blair, l'auteure de Transférés.
Pouvez-vous parler de vous en quelques mots ?
Je suis une grande fan de science-fiction et de fantasy. J'ai été conservatrice de musée, clown, cuisinière à bord d'un navire en Australie et opérateur de conduite d'un parc à thème sur la côte du Jersey. J'ai émigré au Canada en 2008, et maintenant je suis une jeune auteure adulte avec deux jeunes enfants.
Qu'est-ce qui vous a fait sauter dans le monde de l'écriture ?
Quand je suis arrivée au Canada, j'ai rencontré beaucoup de gens avait de grands rêves. Devenir cinéastes, comédiens, écrivains et acteurs, le genre de choses que j'ai toujours pensé hors de ma portée. Ils faisaient des heures chaque jour en plus de leurs emplois ou leurs études pour que cela se produise. J'avais toujours aimé les histoires, j'avais l'habitude de me perdre en elles, mais ce n'est que lorsque j'ai vu des gens travailler dur pour leurs rêves que je me suis rendu compte que si je m'y mettais, j'avais une chance de devenir auteur. Dès lors, j'ai consacré une grande partie de mon temps à travailler à l'écriture.
Qu'est-ce qui vous a donné l'idée d'un transfert de maladie pour votre roman "Transférés" ?
J'ai eu l'idée quelques années avant de commencer le livre. J'étais à une conférence et une infirmière parlait de ses expériences lors de l'épidémie de SRAS. Elle disait que lorsque les gens la voyaient dans sa tenue, ils avaient peur d'attraper le SRAS à cause d'elle et qu'ils l'avaient traitée comme une criminel et traversé la route pour l'éviter. Cela a suscité l'idée d'un monde où les criminels sont punis d'une maladie, ce qui m'a permis d'explorer des idées sur le bouc émissaire dans notre propre société.
Quel est votre dernier coup de coeur ?
J'ai fini Shadow and Bone de Leigh Bardugo il y a quelques jours. J'avais déjà lu (et aimé) Six of Crows, et quelqu'un m'a recommandé toute la trilogie de Grisha. J'ai tellement de livres sur ma liste de lecture, que j'étais réticente à commencer une autre série, mais je suis tellement contente de l'avoir fait.
Avez-vous une anecdote à raconter en tant qu'écrivain?
Environ un an avant que Transférés ait été accepté par mon éditeur, quelqu'un m'a dit: "Vous écrivez toujours ? Pourquoi ne renoncez-vous pas ? Ne pensez-vous pas que vous auriez été publié maintenant si vous étiez assez bonne ?" Il semble y avoir beaucoup de pression pour abandonner si vous n'êtes pas bon immédiatement. Mais ce n'est que par des difficultés et des échecs que vous obtenez quelque chose qui en vaut la peine.
Merci beaucoup pour les questions, Pascale - c'était amusant d'y répondre !
Original English version
Dear Kate, I am very pleased to meet with you and I thank you very much for granting me this interview.
Can you talk about yourself in a few words?
I'm a big science-fiction and fantasy nerd. I've been a museum curator, a clown, a cook on a ship in Australia and a ride operator at a theme park on the Jersey Shore. I emigrated to Canada in 2008, and now I'm a young adult author with two young children.
What made you jump into the world of writing?
When I first came to Canada I met a lot of people who were unapologetically chasing big dreams. Dreams of being film makers, comedians, writers and actors, the kind of things I'd always thought were out of my reach. They were putting in hours every day on top of their jobs or their studies to make it happen. I’d always loved stories, always used to lose myself in them, but it wasn’t until I saw people working hard for their dreams that I realized this if I put the work in, I had a chance of actually becoming an author. From then on, I devoted a large part of my time to working on writing.
What gave you the idea of a sick transference for your "Transferral" novel?
I got the idea a few years before starting the book. I was at a conference and a nurse was talking about her experiences during the SARS epidemic. She said that when people saw her in her scrubs they were afraid of catching SARS from her and that they treated her like a criminal and crossed the road to avoid her. That sparked the idea of a world where criminals are punished with disease, which allowed me to explore ideas about scapegoating in our own society.
What is your last bookish favorite?
I finished Shadow and Bone by Leigh Bardugo a couple of days ago. I'd already read (and loved) Six of Crows, and had someone recommend the whole Grisha trilogy. I have so many books on my to-read list, so I was reluctant to start another series, but I'm so glad I did.
Do you have an anecdote to tell as a writer?
About a year before Transferral was accepted by my publisher, someone said to me "Are you still writing? Why don't you give up? Don't you think you'd have got published by now if you were good enough?" There seems to be a lot of pressure to give up if you aren't good at something right away. But it's only by struggling and failing that you achieve anything worthwhile.
Thanks so much for the questions, Pascale - they were fun to answer!
Merci aux Éditions Michel Lafon Canada pour cette opportunité.
P.S. : Si vous voyez une faute d'orthographe, dites-le-moi en commentaire. Merci